Inquiétude des pharmaciens sur les attestations de remboursement
Les remboursements de médicaments sont approuvés de plus en plus tard à cause des contrôles plus stricts instaurés en avril dernier, s'inquiète lundi l'Association Pharmaceutique Belge (APB) dans un communiqué. Des dizaines de milliers de patients chroniques sont désormais confrontés au problème, déplore-t-on.
Certains médicaments chers (pour le traitement du diabète, des troubles cardiaques, du cancer, de l'épilepsie, de la maladie d'Alzheimer, etc.) ne sont remboursés que sous certaines conditions bien spécifiques, rappelle l'APB. En avril dernier, il a été décidé de renforcer les contrôles sur les demandes d'attestations qui donnent droit au remboursement. "A cause de ces contrôles plus stricts, les demandes sont approuvées avec de plus en plus de retard, voire rejetées, ce qui entraîne beaucoup de problèmes."
Selon l'APB, 90% des pharmaciens refusent de renvoyer les patients dans l'incapacité de payer les mains vides et délivrent quand même le médicament en ne faisant payer que le ticket modérateur. C'est donc eux qui avancent la quasi totalité du prix dans l'attente de l'attestation, souligne-t-on.
Et les montants concernés sont considérables: de 1.625 euros en moyenne jusqu'à un record de 15.000 euros par pharmacie, ressort-il d'une enquête menée sur internet et à laquelle ont participé 414 pharmacies.
"Cette situation est devenue intenable pour les pharmaciens. Le dilemme est insupportable", conclut l'APB.
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Les remboursements de médicaments sont approuvés de plus en plus tard à cause des contrôles plus stricts instaurés en avril dernier, s'inquiète lundi l'Association Pharmaceutique Belge (APB) dans un communiqué. Des dizaines de milliers de patients chroniques sont désormais confrontés au problème, déplore-t-on.
Certains médicaments chers (pour le traitement du diabète, des troubles cardiaques, du cancer, de l'épilepsie, de la maladie d'Alzheimer, etc.) ne sont remboursés que sous certaines conditions bien spécifiques, rappelle l'APB. En avril dernier, il a été décidé de renforcer les contrôles sur les demandes d'attestations qui donnent droit au remboursement. "A cause de ces contrôles plus stricts, les demandes sont approuvées avec de plus en plus de retard, voire rejetées, ce qui entraîne beaucoup de problèmes."
Selon l'APB, 90% des pharmaciens refusent de renvoyer les patients dans l'incapacité de payer les mains vides et délivrent quand même le médicament en ne faisant payer que le ticket modérateur. C'est donc eux qui avancent la quasi totalité du prix dans l'attente de l'attestation, souligne-t-on.
Et les montants concernés sont considérables: de 1.625 euros en moyenne jusqu'à un record de 15.000 euros par pharmacie, ressort-il d'une enquête menée sur internet et à laquelle ont participé 414 pharmacies.
"Cette situation est devenue intenable pour les pharmaciens. Le dilemme est insupportable", conclut l'APB.
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